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Avant de se lancer dans un dossier sur les mesures que le gouvernement va prendre pour aider le jeu vidéo français à sortir la tête de l’eau, voici un classement des meilleurs ventes Europe, Japon et USA : (ma source est le magazine Joypad, que je remercie)
Europe
1-Sonic
Heroes (PS2, GC, Xbox)
2-Need
for Speed Underground (PS2, GC, Xbox)
3-The
Simpsons : Hit & Run (PS2, GC, Xbox)
4-FIFA
2004 (PS2, GC, Xbox, GBA)
5-Baldur’s Gate : Dark Alliance II (PS2)
Japon
1-Pokémon
Fire Red/Leaf Green (GBA)
2-Sengoku Musou (PS2)
3-Dragon
Ball Z Budokaï 2 (PS2)
4-Fuun Shinsengumi
(PS2)
5-Hajime
no Ippo 2 Victorious Road (PS2)
USA
1-NFL
Street (PS2, GC, Xbox)
2-Sonic
Heroes (PS2, GC, Xbox)
3- Need
for Speed Underground (PS2, GC, Xbox)
4-GTA : Double Pack (Xbox)
5-Mario Kart : Double Dash!! (GC)
Aucun des jeux ci-dessus n’est issu d’une boîte de développement française. Même les jeux géniaux comme Beyond Good & Evil n’est rentré dans un de ces tops. Le jeu vidéo français est en crise. Les boîte se ferment les unes après les autres, et les grosses qui tiennent encore (Ubisoft, Infogrammes…), sont forcées de ruiner les petites qui veulent se créer en France, sous peine de faire faillite elles-mêmes. Eh oui, c’est triste, et il était temps que le gouvernement prennent des mesures pour empêcher la noyade.
La prise de conscience du gouvernement date de l’ouverture d’une nouvelle attraction du Futuroscope de Poitier. A cette période (environ 1 an), J.P. Raffarin avait alors prononcé un discourt en promettant des aides pour les développeurs. Aujourd(hui, cela ce précise, alors faisons le point sur ces « fameuses » aides.
1- Une aide de 2.5 millions d’euros sera attribuée aux studios
créant des jeux de catégorie AAA (des bons jeux qui se vendent, comme Rayman…)
Hélas, seul les grands studios pourront bénéficier de cette aide, car ils sont
les seuls à faire des jeux AAA. L’association JIRAF (une assos’ pour aider les
jeunes développeurs) demande déjà que cette aide soit étendue à tous les
studios de développement.
2- Une aide des plus intéressante : les éditeurs
internationaux bénéficierais d’un crédit d’impôt de 20% pour toutes les
productions et pré-productions s’ils développes des jeux en France.
3- Voici la seule mesure capable d’aider les petits studios,
d’après certaines personnes : le jeu vidéo bénéficierait, comme la
recherche, d’une économie d’impôt de 5% s’ils recherchent de nouvelles choses.
Mais cela ne se limite pas aux moteurs 3D etc..., mais aussi à de nouveaux
gameplay, graphismes… Mais c’est au studio en question de prouver qu’il fait
avancer le schmilblick.
4- Une mesure plutôt floue. Comme chacun le sait, les
constructeurs de consoles dominent les éditeurs, qui dominent les studios de
développement. Rien que pour 500 000 exemplaires d’un jeu, cela coûte 5
millions d’euros, ce qui pourrait encourager les éditeurs à dédaigner les
petits studios, au profit des grosses licences (Sonic…), ou encore des ventes
assurées d’avance (Rayman, Final Fantasy…). La mise en place de crédit ciblés
sur ce coût de fabrication devrait permettre aux éditeurs de régler ces
problèmes de financements, et ainsi de ce tourner vers les pitits studios.
5- La dernière mesure, et la plus contestée du rapport. Il
d’agirait de mettre en place un contrat de 3 ans qui lierait le studio à un
développeur en particulier. Le gouvernement demande aux spécialiste du jeu
vidéo français de se mêler au débat pour parvenir à trouver une solution plus…
plus mieux…
A présent, ce rapport est entre
les mains des pouvoirs publics. C’est à Bercy de savoir si ces mesures seront
prisent ou non. Le SELL ne manque pas de faire remarquer que le Ministère de
l’Education Nationale avait rapidement répondu au rapport Averous sur la
création d’une école du jeu vidéo en France (ce rapport fut accepté, et l’école
est en chantier.), alors que Bercy n,e montre plus signe de vie sur le rapport
ci-dessus, qui prouve pourtant bien que l’heure est grave.
Dossier par
Zorglomme
Quelques adresses utiles :
APOM : www.apom-France.org
JIRAF (le mieux pour les jeunes
développeurs) : www.jiraf.org
SELL :
www.sell.fr
Le rapport FRIES : www.telecom.gouv.fr/